WHITESNAKE : Forevermore (2011) 

Si les sorties en Southern Rock s'avèrent assez clairsemées en ce début d'année 2011, il n'en est pas de même pour le Big Classic Rock, c'est d'ailleurs ce qui m'incite à me remettre devant le clavier en écoutant le nouveau bébé de David Coverdale... Putain ça fait plaisir d'entendre du Whitesnake comme ça ! D'emblée avec "Steal Your Heart Away" j'ai comme l'impression que Mister David a compris certaines erreurs et a voulu renouer avec les vraies racines musicales du Serpent blanc, c'est à dire un Rock Hard bluesy de la même veine qui assura la notoriété de Whitesnake au début des années 80 ! Bien sûr le son est plus actuel, mais les morceaux correspondent parfaitement aux véritables atmosphères de ce groupe légendaire ! Des titres comme "Love Will Set You Free" ou "Tell Me How" confirment que David Coverdale n'a rien perdu de sa superbe pour ce qui est de l'expression vocale, c'est du grand David ! On constatera aussi le super boulot de Doug Aldrich et Reb Beach qui ont su adapter leur fabuleuse technique aux logiques et à l'esprit d'un groupe comme Whitesnake (et non l'inverse !) et donc qu'il n'est pas indispensable de faire des plans à "mille notes" pour faire sonner un morceau, preuve en est avec ce magnifique
"I Need You" (Shine A Light) ou ce percutant "Dogs In The Street", et puis... un album de Whitesnake sans superbes ballades serait-il un album de Whitesnake ? Bien sûr que non!...
C'est pour ça que les "Forevermore", " Easier Said Than Done" ou "Fare thee Well" (ces 2 derniers me faisant terriblement penser au regretté Steve Lee de Gotthard ) sont en tous points indispensables dans un nouvel album de Whitesnake. En tous cas, et même si donner son avis
sur une chronique reste un acte très subjectif, je pense vraiment que ce "Forevermore" est un
des meilleurs albums que le Serpent blanc ait réalisé depuis "Slip on the Tongue" en 1989 !

Les bonnes vieilles recettes font toujours leur effets et restent incontestablement les bases
de réussite pour des groupes sortant des seventies !

John Molet